Mayotte: le gouvernement "met tout en oeuvre" pour approvisionner la population en eau
Le gouvernement "met tout en oeuvre" pour acheminer de l'eau vers les populations touchées par le cyclone Chido à Mayotte, et l'approvisionnement sera rapidement "plus fluide", a assuré jeudi la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq sur RTL.
Le gouvernement "met tout en oeuvre" pour acheminer de l'eau vers les populations touchées par le cyclone Chido à Mayotte, et l'approvisionnement sera rapidement "plus fluide", a assuré jeudi la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq sur RTL.
Elle était interrogée sur le risque de déshydratation qui menace les sinistrés, isolés et parfois privés d'eau potable et de nourriture.
"On est dans une situation effectivement très difficile", avec certaines zones encore inaccessibles, a déclaré Mme Darrieussecq, mais "tout est mis en oeuvre pour approvisionner le plus rapidement possible".
"Nous acheminons de l'eau, en permanence", a-t-elle indiqué.
Concernant l'approvisionnement par les airs, "l'aéroport avait présenté des difficultés d'accès" dans les premiers jours après le cyclone. Seuls "certains types d'avions militaires" pouvaient atterrir. "Maintenant, l'atterrissage de plus gros porteurs va être possible. Donc l'acheminement va pouvoir être plus fluide", a-t-elle promis.
Par ailleurs, un navire "arrive avec des conteneurs d'eau, dans les prochaines heures", en provenance de La Réunion.
Elle a alerté que de l'eau non potable était consommée et rappelé que l'Etat avait déployé sur l'archipel des pastilles de chlore.
Frappée entre mars et juillet 2023 par une épidémie de choléra, Mayotte ne compte "pas de cas" déclarés de la maladie aujourd'hui.
En outre, "nous avons un établissement hospitalier qui fonctionne, dans des modes dégradés, mais qui fonctionne" et "nous avons également pu remettre en activité quatre centres médicaux", a souligné la ministre.
Pour soulager le système de soins, 55 évacuations sanitaires ont eu lieu à ce stade vers La Réunion, "majoritairement" des malades chroniques qui nécessitent des soins constants, a-t-elle dit.