Découvrez « l’Horloge de l’Apocalypse », l’instrument qui mesure le temps qu’il nous reste sur Terre.
Un groupe de scientifiques de grande renommée a créé cette horloge symbolique qui se trouve actuellement à quatre-vingt-dix secondes de minuit.
Cela peut ressembler à une légende urbaine ou un mythe grec, mais non, c’est réel. En 1947, un plan à été mis en œuvre et avaient dirigé deux ans auparavant des scientifiques de la stature d’Albert Einstein ou d’Oppenheimer. C’est l’initiative de l’horloge de l’apocalypse, avec pour objectif de transmettre le sentiment de menace que l’humanité doit ressentir pour survivre aux défis de l’histoire.
L’idée est celle d’un instrument mental, quelque chose de non physique et d'interprétation, où 13 lauréats du prix Nobel actuels participent en apportant leurs connaissances dans différentes sciences. Des mathématiciens, physiciens, chimistes, politologues, ou géologues, parmi de nombreux professionnels, analysent quotidiennement toutes les variables qui se présentent dans le monde et observent leur impact sur le temps qu’il nous reste avant le cataclysme. Cette horloge représente donc la vie de la Terre, illustrée du début à la fin sur les 24 heures d’une journée, comprenant que la formation de la planète en tant qu’habitable serait le début, et que le cataclysme serait la fin, coïncidant avec minuit.
Cette horloge ne s’écoule pas de manière régulière ni ne se rapproche toujours de minuit. Au final, comme il a été dit précédemment, c’est une interprétation de la mesure dans laquelle notre existence est menacée en relation avec les conditions vécues à chaque moment, et celles-ci peuvent faire reculer ou avancer les aiguilles. En effet, depuis sa création, l’heure a été changée 22 fois. Actuellement, nous sommes plus proches que jamais de la fin de l’horloge, avec seulement quatre-vingt-dix secondes restantes avant de terminer le cycle. En 1991, c’était le moment où nous étions le plus éloignés, l’heure ayant été fixée à 23 :4, coïncidant avec la fin de l’URRS.
La proximité à laquelle nous assistons cette année est principalement due à trois raisons : la guerre en Ukraine, la détérioration des accords de réduction des armes nucléaires et la désignation de 2023 comme l’année la plus chaude jamais enregistrée. La crise climatique se trouve au centre, puisque les conséquences. Au lieu de ralentir, s’accélèrent. L’augmentation des températures, la montée du niveau de la mer et la désertification commencent déjà à montrer les répercussions qu’elles peuvent avoir sur la vie humaine. Famines, sécheresses et disparition d’espèces animales et végétales ne sont que la pointe de l’iceberg d’un processus de destruction qui va devenir de plus en plus difficile à arrêter.
La crainte de la crise nucléaire inquiète également les experts chargés d’établir l’heure de l’horloge de l’apocalypse. Les conséquences du lancement d’une bombe atomique n’ont été réellement observées que quelques fois, et elles ont été suffisantes pour que les États prennent conscience de ce que cela signifie. C’est quelque chose d’assez rare pour une espèce comme la nôtre, qui trébuche constamment sur la même pierre. En effet, la dernière fois que nous étions à moins de 100 secondes de minuit, c’était en 1953, en raison d’un conflit nucléaire imminent. L’instabilité géopolitique depuis 2018 et l’augmentation conséquente de ce type d’armement de la part de la Chine, de la Russie et des États-Unis nous ramènent à ses fantômes.
Avec tout cela, il suffit que ceux qui contrôlent réellement le monde utilisent l’horloge comme le souhaitent ses créateurs. Les avertissements ne servent à rien si l’on ne fait pas preuve d’autocritique et si l’on n’agit pas, et le moment d’agir c’est maintenant. Depuis nos positions, il ne reste que la responsabilité individuelle et la pression collective pour obtenir des mesures réelles qui fassent reculer les aiguilles autant que possible.