La Terre est une planète parmi un million. En effet, il est très probable qu’elle représente un écosystème unique parmi la quasi-infinité de possibilités qui existent dans l’univers. La quantité de coïncidences qui se sont produites au fil de millions d’années pour que la vie émerge sur la troisième planète du système solaire semble être presque mesurée. De notre position, à la distance parfaite du soleil, à la dimension exacte de la surface, tout a contribué de manière précise à ce que nous puissions être là où nous sommes aujourd’hui.

Parmi toutes ces coïncidences, celle concernant l’atmosphère mérite une attention particulière. Avec la bonne densité et la bonne répartition des éléments dans le bon équilibre, cette couche protectrice est sans aucun doute centrale pour l'habileté de la Terre. Elle nous protège de l’exposition directe des rayons du soleil, retient l’oxygène, maintient la chaleur et nous protège même des corps célestes extraterrestres. Elle est tellement importante que sa détérioration est ce qui accélère le plus notre extinction.

Bien que le CO2 soit un gaz naturellement présent et nécessaire dans l’atmosphère pour l’effet de serre (cette propriété grâce à laquelle l’atmosphère maintient sur la Terre la chaleur nécessaire pour que le climat soit approprié pour nous et tous les êtres vivants), l’augmentation de son volume est en train de rompre un équilibre dont nous avons parlé de l’importance précédemment. Nous vivons avec les niveaux les plus élevés jamais enregistrés et évidemment, cela a des conséquences. De l’augmentation de la chaleur moyenne à l’augmentation de la désertification, la combustion massive d’énergies fossiles favorise notre absorption d'énergie solaire que nous ne pouvons supporter.

Et ce n’est pas seulement le Dioxyde de Carbone, il y a d’autres gaz qui favorisent le déséquilibre de la composition de l’atmosphère :

Méthane (CH4) : Principal composant du gaz naturel, le méthane résulte aussi de l’industrie du gaz naturel, du pétrole et de l’agriculture. Bien qu’il ne reste pas aussi longtemps dans l’atmosphère que le CO2, il est deux fois plus puissant dans l’absorption de la chaleur.<br>Oxyde Nitreux (N20) : Le pourcentage le plus faible, mais le plus dommageable. Il est estimé être 264 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.<br>Gaz Industriels : Les gaz fluorés (hydrofluorocarbures, perfluorocarbones, chlorofluorocarbones, etc.) ont un potentiel de captation de chaleur mille fois supérieur à celui du CO2, bien qu'ils ne représentent que 2%.

Les conséquences de continuer sur le même rythme d’émission de gaz peuvent être catastrophiques, surtout au niveau climatique. L’augmentation de la température n’est que le principal problème, et il est certainement en notre pouvoir de réduire autant que possible leur présence dans une atmosphère qui est synonyme de vie pour nous.